mardi 21 octobre 2008

Vote For Hope

Un ptit billet court today, parceque ça faisait un bail, juste histoire de vous montrer cette vidéo.



Le titre est donc de MC Yogi, avec le discours de Barack Obama à la convention national des démocrates de 2004. Plus d'infos, ici.
Sans plus de commentaires.

jeudi 9 octobre 2008

A bah la loose, ou pas la loose?

Ha ha, désolé, je n'ai pas pu m'empêcher de placer ce jeu de mot tout nase pour vous parlez de Appaloosa, le dernier film de Ed Harris. L'acteur/réal nous avait déjà livré Pollock il y a quelques années, un bon ptit biopic sympa sur... Jackson Pollock. Bref, un bon coup d'essai, pas forcément extraordinaire. On était donc en droit d'attendre de ce nouvel opus une confirmation de son auteur. Le film de la maturité comme on dit dans les médias. Mais malheureusement, il n'en est rien. Ed Harris nous livre un western de bonne facture, mais qui ne sera pas le western du 21ème siècle. Appaloosa nous raconte l'histoire de Virgil Cole (Ed Harris) et Everett Hitch (Viggo Mortensen), deux mercenaires réputés pour remettre de l'ordre là ou la loi n'a plus lieu d'être. Engagés en tant que Shériff et Adjoint, ils auront pour mission de mettre fin à la tyrannie de Randall Bragg (Jeremy Irons), un truand qui règne sur la bourgade et qui n'a pas hésité à abattre le prédécesseur de Cole.

Harris
nous propose donc une très bonne distribution, peut on penser à priori. Aussi, sa réalisation est soignée, mais man
que d'envergure. Ainsi, on a le droit à un scope timidement utilisé, à une photo correct (mais sans plus), et les décors ne sont pas non plus mis véritablement en avant. Cela dit, ça reste honnête.

En ce qui concerne le scénario, le réal, dans le rôle principal, convoque tous les thèmes classiques du western. Et c'est là qu'il fait fort: amitié virile, sens du devoir, du respect et de l'honneur. Faut dire qu'à se niveau là, on est gâté. On se croirait presque devant un bon western classique des années 50. Ed Harris n'a pas la classe d'un John Wayne, mais il se débrouille plutôt bien. Le véritable tour de force du film réside quand même dans l'interprétation de Viggo Mortensen qui, comme à l'accoutumer, nous gratifie d'un jeu somptueux, en toute sobriété. Il suffit qu'il s'assied dans le coin d'une pièce avec son fameux fusil pour imposer le respect. Mais alors? où est ce que le bas blesse? Il a pas l'air mal comme ça ce film. Qu'est ce qui justifie le titre honteux de cet article?

En deux mots: Renée Zellweger. Et oui... Là, On se demande ce qui a bien pu se passer dans l'esprit de Ed Harris. Était-ce un choix imposé par les producteurs? Est-ce lié à des affinités personnels? On ne sait pas, mais en tout cas, Bridget Jones a le don de plomber véritablement le film. En fait, parmi les thèmes évoqués plus tôt, on retrouve nécessairement le triangle amoureux. Et là, on ne comprends pas... Renée Zellweger quoi... Il est vrai qu'on se demande 2H durant ce qu'elle fout là. Véritablement inconsistante, le charisme d'une huître sur les plage de Cancale... La motivation des personnages principaux masculins pour la jeune femme reste une énigme. Et comme c'est l'un des sujets principaux du film, à cause de ce mauvais choix de distribution, Ed Harris passe complètement à coté.


En conclusion, à l'exception de la performance de l'actrice principal, Apaloosa reste tout à fait correct, un bon ptit western de bonne facture. A apprécier au cinéma, éventuellement, le format TV (à l'occasion de la sortie DVD/DviX) risquant de jouer à la défaveur du film, étant donné que celui ci est déjà un tout petit peu cheap à la base .En effet, la télé fera très probablement ressortir les défauts d'une mise en scène correcte mais limitée.

mardi 7 octobre 2008

La guerre civile façon comic

Je reviens aujourd'hui vous parler de comics. Et oui, j'annonçais du cinéma, de la zik et des comics, fallait bien que je m'y tienne!

Bon avant toute chose, sachez que je suis pleinement entré dans ce monde il y a un petit peu plus d'un an. Je ne m'exprimerais donc pas comme un expert qui a tous lu, qui a tous vu. En effet, ya rien de plus frustrant pour un néophyte que de se confronter à un discours de nerd.


C'est donc à travers l'univers Marvel que je suis rentré dans ce monde. Marvel, vous connaissez forcément, c'est LA grosse boite de comics US responsable de Spiderman, Hulk, les Fantastic 4, Iron man et j'en passe. En opposition, il y a aussi DC comics (Superman, Wonder Woman, Green Lantern...) mais eux m'intéressent moins, mis a part le fameux Dark Knight.

Ma découverte de l'univers Marvel s'est faite plus particulièrement à travers un "cross over". Alors le cross over, c'est quand différents univers se croisent, quand Wolverine rencontre Spiderman, qu'ils vont rejoindre Hulk pour aller faire la fête à Victor Von Doom accompagnés des Fantastic. Enfin, je pense que vous avez compris. En fait, chacun des ces héros dispose de sa propre série, le cross over est une "méga histoire" qui va couvrir la plupart des titres.

J'ai donc attaqué les comics avec Civil War, le cross over de l'année 2006 (1er N° Juillet 2006 au states, Mars 2007 en France). Cette épopée nous raconte une scission terrible entre différents protagonistes: suite à un incident causé par de jeunes super héros plus ou moins irresponsables et ayant causé la mort de nombreuses victimes (800 à 900 morts), une loi va être votée en toute hâte. Les héros masqués vont devoir désormais déclarer leur identité et travailleront pour le compte de l'État. Cependant, certains de l'entendront pas de cette oreille. Va alors se jouer une guerre fratricide avec Tony Stark (Iron Man) à la tête des pro-législations et Captain America, pour les rebelles.

Et ça tombe bien que je vous en parle maintenant, car cette histoire vient d’être rééditer chez Panini, dans leur collection « Marvel Deluxe ». Le premier tome est sorti en septembre, le deuxième en octobre, et le troisième en novembre, normalement. Sachez que les trois sont dispos dès à présent sous la forme d’un coffret luxueux (mais onéreux, il est vrai). Enfin, passé ce ptit instant publicité à la P. Bellemare, revenons à ce qui nous intéresse vraiment.

Selon moi, cette saga est parfaite pour appréhender l’univers Marvel. En Effet, vous retrouverez différents héros, et pas forcément sous leurs meilleurs jours, afin de vous faire une tite idée de la personnalité de chacun. De plus, les répercussions de cette aventure seront telles, que même si vous commencez à lire des comics maintenant, vous ne pourrez pas faire l’impasse sur Civil War. Alors bien sûr, il est fait référence dans C.W. d’évènements antérieurs, tous aussi marquants (Le fameux House of M par exemple). Mais que cela ne vous rebute pas, demandez de l’aide à Dieu Google par exemple. Pis si vous accrochez et que vous continuez à lire des comics, vous comprendrez petit à petit.

Il faut dire aussi que CW est également très intéressant au niveau scénaristique avec Mark Millar au commande. Millar, c’est le mec responsable de Wanted (et si vous l’avez vu au cinéma… oubliez le et lisez plutôt le comics hein) et de la saga Ultimates (Saga qui a révolutionné l’univers Marvel puisque dans celle-ci, on fait fi de toute la continuité pour repartir sur de nouvelles bases, j’y reviendrais peut être lors d’un prochain article) et il nous pond là un scénar bien ficelé, complexe et sans manichéïsme. Bref on est très loin des mièvreries qu’on peut voir dans les adaptions ciné de Marvel par exemple. Voilà, Civil War en deux mots : recommandé vivement !



Si vous souhaitez en savoir plus, ou simplement connaître toutes les facettes de l’histoire -
et oui, en tant que cross over, je vous parlais là de la série principale, mais vous pouvez la découvrir par d’autres points de vue à travers les séries de chaque héros : spider man, les new avengers, fantastic four, etc etc- je ne saurais que vous conseillez de faire un tour sur le blog Univers Marvel et notamment consulter la cheklist CW qui présente l'intégralité de cette saga, histoire principale et parallèle, ainsi que leur correspondance US.

samedi 4 octobre 2008

Turntablism roule the world


Le turntablism... Ou comment faire de la musique avec 2 platines. En ce moment, je suis assez branché sur ce style musical, l'occasion pour partager quelques albums avec vous.


Et on va commencer avec Cut Chemist et son dernier album: The audience's listening.

Cut Chemist est un DJ californien connu pour avoir joué avec les Jurassic 5 (Hip Hop US que je vous recommande vivement) et si vous avez vu la comédie US indé Juno, vous avez probablement aperçu celui ci dans le role du prof de... Chimie.
Il est aussi connu à travers les albums qu'il a fait en collaboration avec DJ Shadow. Pour le reste, je ne vais pas vous faire un présentation exhaustive, Wikipedia s'en chargera très bien.

L'album The audience's listening est son premier album en tant que turntablist solo. Sorti en 2006, c'est pour se consacrer à se dernier que Chemist a du quitter les Jurassic 5. Ainsi il nous pond un son bien phat de ses 2 platines et de sa MPC. On retiendra particulièrement What's the altitude avec le rapper Hymnal. Mais aussi Spat, purement turntablism, avec des accent jazzy, presque un exercice de style. Le clip en lui même est assez fun.





Finalement, c'est un son assez funky/soul qui ressort de cet album. Mais on y trouve aussi de gros scratch, comme dans (My 1st) Big Break comme son nom l'indique.Ou des morceaux plus posés, à l'exemple de The Garden ou Spoon et sa loupe hypnotique

Enfin, je vous laisse découvrir tout ça avec cette album dispo ici. Il va s'en dire que si vous appréciez, dirigez vous direct chez votre disquaire préféré pour vous procurer cette précieuse galette. :)

Go fast! Même ton film...


Hop me revoilà, après une tite pause liée à l'ouverture de ce blog. Et oui, c'était très éreintant... Non en fait, comme la plupart des gens, j'ai ouvert, puis la flemme :D Mais peu importe, puisque je suis là now! Et aujourd'hui, je vais attaquer en vous parlant de Go fast, que je viens de voir au cinoche.


Alors Go fast, c'est l'histoire d'un flic infiltré, joué par Roschdy Zem, dont les collègues vont se faire descendre lors d'une opération. Suite à ça, pour venger son meilleur ami, il infiltrera un réseau de trafic de stup en Espagne, qui organise des go fast (et là vous comprenez toute l'intelligence du titre du film). Les go fast, ce sont c'est voitures trafiquées qui remonte depuis l'Espagne la cocaïne et le cannabis a toute allure et qui livre à Paris très rapidement, mieux qu'UPS.

Le film commence assez bien, avec une approche plus ou moins documentaliste, caméra au poing, un peu ce qu'on peu voir à la télé dans The Shield, ou plutôt Engrenages ou encore La commune. Cela dit, il est vrai qu' on perd un peu ce partie pris en cours de route, pour une approche plus traditionnel. Mais il faut avouer que le résultats est assez efficace, perso, j'ai pas vu le temps passé et je suis rentré assez facilement dans le film (même avec ,à coté de moi, dans la salle, 3 ou 4 adolescentes en manque de sensations fortes et qui ne cessaient de piailler).

On peut reprocher néanmoins au film de ne pas assez développer. En tout sens du terme. Et oui, faut dire que c'est un peu bâclé (certains diront "finit à la pisse", mais au grand jamais je n'oserais utiliser ce genre d'expression avec vous). D'une part, au niveau scénaristique, ça reste un peu plat. A un point où, lorsque le générique commence à défiler sur l'écran, on se demande si c'est vraiment la fin. Là où un scénariste américain aurait usé d'un rebondissement divers, Bibi Nacéri (et oui, le frère du conducteur de Taxi "auteur" du scénar avec J.-M. Souvira et F. Parker) reste à un niveau de lecture basique: Situation A, chamboulement, retour à la situation A. Enfin bref, ça manque de volume.

On peut reprocher aussi au film de ne pas assez développer ses personnages. Que ce soit le héros, la veuve endeuillée, ou les lascars des cités. Et en parlant de ces derniers, il est aussi dommage de ne suivre le point de vue que de la police dans ce trafic de stup. Là où une série télé (américaine, et oui) comme The Wire, réussit un tour de force en présentant différents point de vue contradictoire sur le narco-traffic (on avait un peu ça dans la série La commune aussi), Go fast, reste encore une fois sur un seul niveau de lecture, et c'est bien dommage.


Bref, Go fast reste assez divertissant. Et faut reconnaitre que ça fait quand même plaisir de voir ce genre de métrage dans une production française plutôt sclérosé du slip (et ça me fait mal de le dire mais merci Besson). Cela dit, le film souffre de quelques lacunes, et reste assez plat (et je ne vous ais même pas parlé de la BO). Bref, à voir si vous disposez d'un carte cinéma illimité, sans ça, attendez la sortie en DVD ou en Dvix.